Le Jihad contre le gouverneur

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيمِ

Le Jihad contre le gouverneur qui n’applique pas la Shari’ah

 

Le Prophète Mouhammad, sallallahou ‘alayhi wa sallam, a dit : « J’ai été envoyé avec le sabre avant le Jugement Dernier, afin de mettre en place les Lois de la Religion d’Allah, jusqu’à ce qu’Allah soit le Seul adoré sur la Terre, Allah ; Celui qui n’a pas d’associé dans le Jugement »(Hadith rapporté par l’Imam Ahmad)

 

 

Le shaykh Abdoullah Ibn Mouhammad, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit :

 

« Le shaykh Taqqiyyouddîn (il s’agit du shaykh Al-Islam Ibn Taymiyya, ndt), qu’Allah lui fasse miséricorde, lorsqu’il a été interrogé concernant le fait de tuer les Tatars, malgré leur adhésion à la Shahada et prétention qu’ils sont des adeptes du fondement de l’Islam, a dit :

 

« Tout groupe de ce peuple, ou de n’importe quel autre, qui refuse d’adopter les lois islamiques apparentes consécutives, il est obligatoire de les combattre jusqu’à ce qu’ils se soumettent aux lois islamiques, même s’ils prononcent la Shahada et adoptent certaines lois. De la même manière qu’Abou Bakr a combattu avec ses compagnons ceux qui ont refusé de s’acquitter de la Zakat…

 

 

Alors, il faut savoir que la simple acceptation de l’Islam, sans adopter ses lois n’annule pas le combat. Le combat reste obligatoire jusqu’à ce que seule la Religion d’Allah soit établie et jusqu’à ce que disparaisse le désordre, mais si la religion appartient à un autre qu’Allah, alors le combat est obligatoire.

 

 

Quelque soit le groupe qui refuse l’accomplissement de certaines prières obligatoires, ou du jeûne, du Hajj, ou refuse d’interdire le sang et les biens, l’alcool, l’adultère, le jeu du hasard ou le mariage entre parents par le sang, ou refuse d’adopter le Djihad contre les mécréants, ou la prescription de l’impôt de capitation aux gens du Livre, ou quelque chose d’autre parmi les obligations à adopter dans la Religion, ou interdictions, pour lesquelles personne n’a d’excuse de les nier, ou délaisser, et pour lesquelles l’individu, s’il les nie sera un mécréant – le groupe qui refuse d’appliquer ces obligations sera combattu, même s’ils reconnaissent cela comme étant la vérité.

 

 

Ceci est une chose concernant laquelle je ne connais pas de divergence entre les savants, mais la divergence entre les savants existe concernant le groupe qui refuse d’accomplir certaines choses faisant partie de la Sounna et persiste dessus. Comme les deux unités surérogatoires de Salat Al-Fajr, ou l’appel à la prière, ou l’Iqama selon ceux qui disent qu’il n’est pas obligatoire… »

 

(Source : Aqidatou Mouwahidin, pages 235-238)

 

 

Abdoullah Ibn Mouhammad était le fils et l’élève du shaykh Mouhammad Ibn Abdoulwahhab. Qu’Allah leur fasse miséricorde.

 

 

Louange à Allah, Seigneur de l’Univers, et que les bénédictions soient sur Muhammad, sa familles et ses compagnons.